Au Sénégal, l’agriculture, majoritairement familiale et pluviale, peine à exploiter pleinement ses terres arables et ressources hydriques (nappes phréatiques, Maestrichien), avec seulement 5% des terres irriguées. Ce modèle saisonnier limite la productivité et la résilience face aux aléas climatiques, édaphiques et sanitaires. Pour y remédier, l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée (ANRSA) a lancé un programme innovant de cultures sous serre, visant à : Moderniser les pratiques : Introduction de technologies pour une gestion efficiente de l’eau et des surfaces cultivables. Diversifier et protéger les cultures : Adoption de nouveaux cultivars résilients issus de la R&D agricole. Valoriser l’artisanat local : Implication des communautés dans la confection des serres, combinant savoir-faire traditionnel et innovation. Créer des emplois : Formation de Groupements d’Intérêt Économique (GIE) de jeunes pour le montage, maintenance et réparation des serres. Aligné sur l’Agenda 2050 du Sénégal, ce projet promeut un développement endogène en renforçant la sécurité alimentaire, la durabilité environnementale et l’inclusion socioéconomique. Il répond aux enjeux de pauvreté rurale et de compétitivité agricole, en transformant l’agriculture en levier d’autonomie économique et d’innovation territoriale.
Mots-clés : Agriculture familiale, Irrigation limitée, Cultures sous serre, Durabilité, R&D agricole.